Chers petits canards noirs

Je reçois en consultation les personnes différentes, à part, « Autrement ». Elles ont souvent été considérées comme des petits canards noirs par leur famille. Vous savez, ceux qui ont toujours eu du mal petits, à entrer dans les cases, ceux qui ne sont pas comme les autres avec lesquels,  on a toujours eu petits, des difficultés de communication, de concentration, de tenue en société.

Ces extra-terrestres viennent me voir le jour où ils ont en marre d’en avoir marre et où ils ne supportent plus ou n’en peuvent plus d’entrer dans le moule que la société leur impose. C’est malheureusement souvent juste avant ou après un burnout ou une dépression que je les rencontre. Souvent, ils ne pas conscients qu’ils se font une déprime parce qu’ils sont devenus en grandissant des « warriors », des « super woman », des « supers héros »… Le corps a craqué… Ils n’avancent plus ou tournent en rond dans leur tête comme des hamster dans leur roue.

Leur vie les ennuie. Ils ne se sentent pas à leur place, alors qu’à priori en apparence, tout va bien. Ils ont un travail, un appartement, un compagnon, des amis, des enfants, un chien, une jolie garde robe ou une famille unie… Ils font du sport, lisent des livres de développement personnel parfois, se payent des vacances de rêves, voyagent ou travaillent aux quatre coins du monde… Et pourtant un jour, ils ne trouvent plus de sens à leurs journées. Ils sont fatigués, n’arrivent plus à trouver du temps pour eux alors que leur planning personnel est bourré à craquer. Ils sont débordés d’occupations pour ou avec les autres. Ils savent rendre service, oh oui mais ne savent pas se faire plaisir. 

Un jour, ils finissent par se dire qu’ils aimeraient bien trouver un sens à leur vie mais ne savent plus dans quelle direction aller. C’est à ce moment que je les reçois.

Votre don caché : cette différence fait votre force

Mon don de voyance m’a toujours aidé à desceller chez vous votre « autrement », ce petit quelque chose qui vous rend si merveilleux, si unique et précieux et si différent des autres.

Seulement notre éducation ne nous permet pas de nous réjouir d’être différents. Au contraire, nous cherchons tous très jeunes à nous identifier à une tribu, à obtenir un diplôme, un statut, une maison… Alors même si nous avons été rejetés enfant, de par nos dons hors du commun (médiumnité, empathie extrême, intuition, créativité…) nous avons fini par être nous mêmes dans le déni de nos qualités hors normes. Nous les avons même cachées en silence et en secret de notre propre esprit pour ne pas paraître si différents des autres à nos propres yeux. Le comble, avouons le !

 Nous ne nous souvenons plus de nos dons. Nous n’avons aucune confiance en ces qualités bizarres qui ressemblent plus à des tares, que nous n’acceptons plus de reconnaître chez nous. Cela nous fait même peur. Alors quand après un bilan de compétence ou un arrêt de travail, il nous ait recommandé de nous faire plaisir et de développer nos talents, nous sommes comme paralysés… Par quel bout commencer?

Se faire plaisir? Quesaco?

« Faire de la peinture? Du tricot? De la cuisine? Du massage ? Je vais perdre mon temps, je ne sais pas faire, à quoi bon?!... »

Nous sommes incapables de nous octroyer un moment de détente, parce que cela fait des lustres que nous avons oubliés de prendre du plaisir dans les choses simples de la vie ou de nous donner du bon temps. C’est le fruit défendu que nous regardons avec un air de dégoût…

Pour être acceptés et aimés, au fur et à mesure du temps, nous avons tout fait pour faire plaisir aux autres. Nous nous sommes pliés en quatre pour satisfaire notre entourage en commençant par nos parents, en étant le premier de la classe, de notre promo, en acceptant de suivre le modèle parentale, en copiant inconsciemment le schéma des parents ou bien même, en assouvissant leur rêves…. nous avons finalement fini par être dans le déni de nous-mêmes. Petit à petit nous avons perdu le contact avec nous même. Nous avons abandonné ce diamant à tailler, nous l’avons jeté dans une vielle mâle à souvenirs au fond d’un grenier ou d’une cave quand il n’a pas disparu dans un incendie…

Alors comment retrouver le chemin lorsque la vie nous a éloignés de nous-mêmes ? C’est la joie dans le cœur que nous avons perdu.

Le lien avec notre joie de vivre est coupé, il est important de le retrouver.

C’est là que j’interviens.

Pour retrouver le chemin vers vous même, pour remettre du sens dans votre vie, il est important de vous relier à vos sens et donc par conséquent à votre corps. Le chemin est long parfois parce que la tête à pris l’habitude de guider nos pas.

Il est important de l’oublier pour retrouver le plaisir de vivre dans l’instant présent et non dans le regret du passé ou dans l’expectative d’un meilleur lendemain. Sans un travail sur le corps au quotidien, en étant supervisé c’est impossible.

Alors si vous commenciez par vous demander si vous vous sentez capable de faire ce travail seul ?

Sinon, vous connaissez l’adresse ?

En attendant, prenez plaisir à écouter les différentes vidéos sur ma chaîne. Je suis ravie de monter ces vidéos pour vous aider à vous diriger vers vous, vous le valez bien! Votre différence va considérablement aider quelqu’un, un autre un jour! Nous sommes une chaîne humaine dont vous êtes un maillon.

Alors pour vraiment faire plaisir à d’autres, faites vous du bien en étant vous-même!

Et sinon, « l’Abécédaire de l’accompagnement de l’être » vous attends pour vous aider en vous amusant…